N°111
édition du 11 septembre 2015
Appels à projets
Erasmus + est le programme européen dédié à l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport pour la période 2014-2020. Doté d'un fonds de 14,8 milliards d’euros, il permet de financer des mobilités individuelles et des projets collaboratifs sélectionnés pour leur excellence académique. Les résultats de l’appel à propositions 2015 sont parus cet été.
Malgré une sélection forte sur cet appel (taux de réussite compris entre 11 et 21% selon les actions), trois projets impliquant l’Unistra ont été sélectionnés. Une reconnaissance de haut niveau, rendue possible par l’investissement considérable de ces porteurs de projets.
Une chaire Jean-Monnet en sciences sociales du sport
Intitulée "École d'études européennes du sport", cette chaire propose d’analyser l’espace sportif européen en s’intéressant notamment aux pratiques sociales et aux acteurs impliqués dans le sport en Europe. Portée par William Gasparini, doyen et professeur en sociologie du sport à la Faculté des sciences du sport, cette chaire donnera lieu à des enseignements et à des rencontres grand public.
Outre un financement de 50 000 euros sur trois ans, c’est un label prestigieux européen, reconnu au niveau international, qui est attribué à l’Université de Strasbourg et à sa Faculté des sciences du sport.
Un partenariat stratégique : NeuronLine
L’objectif de ce partenariat : développer une formation en ligne en neurosciences, qui prendra la forme d’un master et d’un diplôme d’université accessible en formation initiale et continue. Ce projet est coordonné par Marc Landry, de l’Université de Bordeaux, et s’inscrit dans la continuité du master ISIS.
À l’Université de Strasbourg, c’est Patrick Vuillez, spécialiste en chronobiologie au sein de l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (INCI), qui assure la coordination scientifique du projet. Outre son implication dans la mise en œuvre du partenariat et le développement des activités pédagogiques en ligne, la participation strasbourgeoise concernera plus particulièrement les cours de rythmes biologiques.
Un master Erasmus Mundus en Cultures littéraires européennes (CLE)
Ce master vient d'être sélectionné pour la seconde fois par l’Union européenne, gage de son excellence. Ce master piloté à l’Unistra par Pierre Hartmann, de la Faculté des lettres, propose une formation en deux ans, centrée sur la littérature, l'histoire des idées et l'histoire de l'art. Il est coordonné par l’Université de Bologne, et compte également l’Université de Haute-Alsace, l’Université Aristote de Thessalonique et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar parmi ses partenaires.
Ces trois projets sélectionnés par la Commission européenne ont bénéficié des services du Pôle unique d’ingénierie, la plateforme innovante de l’Unistra dédiée à l’accompagnement des enseignants et chercheurs qui souhaitent solliciter un financement pour leurs projets.
En cohérence avec la stratégie de l’établissement, la Direction des relations internationales lance un appel à projets spécifique afin de renforcer les partenariats privilégiés de l’Université de Strasbourg.
Une enveloppe de 30 000 euros est ainsi réservée au cofinancement de projets liés à ces accords (développement d'ententes complémentaires de composantes liées aux accords-cadres). Il s’agit d’un accompagnement financier pour le montage, la constitution de partenariats et la mise en œuvre de projets internationaux.
L’enveloppe ne pourra concerner que les accords-cadres avec les universités listées dans l'appel à projets : Université de Fudan (Shanghaï), Beijing Normal University (Shanghaï), University of Adelaïde (Australie), Université de Laval (Canada), Université de Ouagadougou (Burkina Faso), Université technologique de Wroclaw (Pologne), Université de Taras Shevchenko de Kiev (Ukraine), Université Charles de Prague (République Tchèque). Les composantes peuvent soumettre leur projet de manière individuelle ou un projet commun avec d’autres composantes pour un ou plusieurs accords-cadres.
Les formulaires de demandes devront être soumis au plus tard le 30 septembre 2015. Les missions financées devront avoir lieu entre le 1er novembre 2015 et le 30 avril 2016.
Conformément à ses missions de service public, l'Université de Strasbourg promeut la diffusion de la culture, de l'information scientifique et de la recherche. À cette fin, elle entend faciliter la publication des travaux des équipes de recherche en soutenant les projets d'édition des chercheurs dans l'ensemble des domaines d'enseignement et de recherche de l'université.
Ce soutien se traduit par l'octroi d’aides financières aux éditeurs, après évaluation des projets. Celles-ci sont attribuées par la commission de la recherche, sur proposition du conseil de publication, que les auteurs s'adressent pour leur projet éditorial à la Fondation Presses universitaires de Strasbourg ou à un autre éditeur.
Pour le premier semestre 2016, la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 septembre 2015 pour une décision en janvier 2016.
Toutes les informations sur la procédure ainsi que les formulaires à télécharger sont disponibles sur le site de l'université.
Contacts :
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Initiative d’excellence (Idex), l’Université de Strasbourg souhaite récompenser les équipes pédagogiques à l’origine de formations exemplaires.
Le prix s’attachera, via une évaluation à deux niveaux, à prendre en compte la mise en place d’un véritable environnement autour de la formation axé sur l’accompagnement des étudiants dans un objectif de maximisation de leur réussite et à récompenser les formations se différenciant par leur volonté de dépasser les attendus habituels de chaque formation.
Le prix d’excellence Formation est doté de quatre à six prix dans une enveloppe globale de 100 000 euros (aucun prix ne pourra dépasser 30 000 euros). La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 25 septembre 2015.
L'ouvrage Contrôler et punir les agents du pouvoir (XVe-XVIIIe siècles) dirigé par Antoine Follain vient de paraître. Il est soutenu par le conseil de publication de l’Université de Strasbourg.
Contrôler et punir interroge l’Histoire sur certaines des plus graves inquiétudes politiques actuelles : l’insuffisance, l’indignité, voire la corruption, des dépositaires de l’autorité publique. Les onze contributions abordent, à l’époque de création de l’« État moderne », les questions essentielles du statut des représentants du pouvoir, de leur choix, de leur responsabilité et de leur éventuelle punition.
Il est difficile de trouver des cas qui soient suffisamment documentés, car souvent (déjà !) on préférait occulter les fautes et la punition des agents indignes. Mais plusieurs exemples ont été trouvés et sont traités complètement, depuis le lorrain Barisel jusqu’au financier breton François Miron, en passant par les Aoustenc en Languedoc qui, même au temps de Louis XIV, sont demeurés intouchables. L’illustration de couverture évoque la punition de l’un des personnages du livre qui pensait que sa fonction publique lui donnait davantage de droits qu’aux gens ordinaires. Son juge le fit « déquarteler » pour haute trahison, justement parce que sa fonction induisait tout au contraire des devoirs plus grands.
Antoine Follain, membre de l’EA 3400 AArts, civilisation et histoire de l’Europe, est professeur d’histoire moderne et enseigne à la Faculté des sciences historiques de l’Université de Strasbourg.
Editions universitaires de Dijon - Collection « Histoires » - ISBN : 978-2-36441-121-0 - 256 pages - 20 euros
Après le premier volume, intitulé Dispositifs en pratiques, l'ouvrage Dispositifs, publics, acteurs, institutions, dirigé par Philippe Chavot et Anne Masseran, vient de paraître. Il est soutenu par le conseil de publication de l’Université de Strasbourg.
Poursuivant la réflexion conduite dans le premier volume – Dispositifs en pratiques –, cet ouvrage propose de recentrer le débat sur les publics des dispositifs de médiation des sciences. Comment les publics se conçoivent-ils comme acteurs ? Telle est la question qui traverse l’ensemble des contributions. Comment et dans quel objectif ce public est-il « mis en culture » ? Que devrait-il apprendre, savoir, comprendre, faire ?
Les textes rassemblés ici sont organisés selon trois lignes directrices : Que signifie démocratiser les sciences et qui sont les acteurs et institutions revendiquant cette démocratisation ? ; Comment les médias conforment-ils les narrations de la vulgarisation ? Quels sont les effets attendus par les producteurs de ces histoires et images ? ; Symétriquement, la troisième partie s’intéresse aux devoirs – nouveaux et plus traditionnels – assignés aux publics. Leur demande-t-on d’interagir, de participer, de s’engager ? Quels sont les dispositifs élaborés pour ce faire ?
L’ouvrage ne saurait se refermer sans interroger les « paradigmes politiques » qui sous-tendent ces efforts de mise en culture des sciences. Si plusieurs auteurs montrent qu’il est possible de dépasser la notion de public pour concevoir le citoyen comme un partenaire, force est de constater que ces tentatives de « cultiver les publics en science » s’imposent parfois contre la volonté des publics concernés.
Philippe Chavot, membre du Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (EA 2310 - Lisec) et Anne Masseran, membre de l’EA 3476 Centre de recherche sur les médiations, sont maîtres de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Strasbourg.
Presses universitaires de Nancy - Collection « Questions de communication », série actes 25 / 2015 - ISBN : 978-2-8143-0216-7 - 270 pages - 20 euros
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 22 septembre midi pour une parution le vendredi 25 septembre 2015. Consultez les dates des prochains numéros.
